les anciens verts Patrice Garande et Jean-Louis Zanon toujours dans l’attente de leur Légion d’honneur

Les anciens joueurs de l’ASSE, Patrice Garande et Jean-Louis Zanon, restent dans l’ombre de la reconnaissance nationale.

Une victoire olympique mémorable

En 1984, les Jeux Olympiques de Los Angeles étaient le théâtre d’un exploit remarquable pour les footballeurs français. Parmi eux, Patrice Garande et Jean-Louis Zanon, alors fiers représentants de l’AS Saint-Étienne, ont contribué à la conquête de l’or olympique. Cette équipe, soudée et talentueuse, a non seulement marqué l’histoire du sport français mais a aussi laissé un héritage précieux pour les générations futures de footballeurs.

Cette victoire était d’autant plus significative parce qu’elle survenait après le “drame de Séville” lors de la Coupe du Monde 1982, où la France fut défaite aux tirs au but contre la RFA. Les deux Stéphanois et leurs coéquipiers ont su redonner des couleurs au football français, instillant un esprit de revanche et de fierté nationale durant ces jeux.

Une distinction qui se fait attendre

Il est de tradition que les athlètes médaillés au nom de la France soient honorés par la République. La Légion d’honneur, plus haute décoration française, est habituellement remise aux champions pour leurs efforts et leur excellence. Néanmoins, pour des raisons qui restent floues, Garande et Zanon ont été omis lors de la cérémonie qui vit leurs coéquipiers décorés. Cet oubli soulève des interrogations sur les critères de sélection et les processus administratifs de récompense des talents sportifs nationaux.

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Un silence long de quarante ans

Quatre décennies après avoir gravi la plus haute marche du podium, la situation pour Patrice Garande et Jean-Louis Zanon reste inchangée : ils n’ont toujours pas été faits chevaliers de la Légion d’honneur. Malgré les appels et les soutiens de la part de la communauté du football et des fans de l’ASSE, cette reconnaissance officielle tant attendue ne s’est toujours pas concrétisée. Cela met en lumière non seulement une possible négligence, mais aussi le sentiment d’injustice qui peut persister pour ceux qui ont servi leur pays avec distinction et n’ont pas été dûment honorés.

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