Pourquoi l’asse n’arrive plus à tenir jusqu’au bout ?

Une fois de plus, l’AS Saint-Étienne laisse filer des points précieux. Tentons de comprendre ce qui freine les Verts dans leur élan.

Un nul frustrant face à Rodez

L’AS Saint-Étienne a vu la victoire lui échapper lors de son dernier affrontement avec Rodez. Menant au score grâce à une réalisation pleine d’opportunisme, les Verts n’ont pas su garder leur avantage. Un scénario d’autant plus amer qu’il s’est joué sur le territoire stéphanois, où le public attendait une confirmation de la dynamique des derniers matches. Cet accroc laisse un goût d’inachevé, d’autant plus que la conquête des trois points semblait à portée de crampons jusqu’aux dernières minutes du match.

Des fins de match sur le fil

Observateur attentif de l’ASSE, on ne peut que constater une tendance récurrente: l’équipe peine en fin de partie. Cette fragilité dans les derniers instants des matches se matérialise par un recul, des balles perdues et des positions défensives moins fermes. Alors que les supporters retiennent leur souffle, c’est souvent sur ces ultimes minutes que les efforts précédents se voilent de déception, transformant un possible éclat de victoire en une pièce d’argent ternie du match nul.

La fatigue comme pierre d’achoppement

Que se passe-t-il donc dans les rangs stéphanois pour expliquer cette propension à flancher avant le coup de sifflet final ? Il semble qu’une fatigue accumulée soit l’une des coupables. Cette usure physique n’est pas surprenante compte tenu de l’enchaînement des rencontres et de l’intensité demandée à chaque sortie. Mais c’est aussi la fatigue mentale qui peut déstabiliser une équipe qui voit à chaque fois son effort sapé à quelques instants de la délivrance.

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L’enjeu du mental après une série de victoires

Les Verts, après avoir enchainé des victoires, se retrouvent face à une épreuve tout aussi importante : la gestion de la pression. En sport de haut niveau, le mental joue un rôle prépondérant dans la capacité à verrouiller une victoire et à maintenir une série positive. La perte de points peut être perçue comme un cercle vicieux découlant d’une pression de plus en plus pesante, à mesure que les acquis s’accumulent. L’AS Saint-Étienne se retrouve donc à un tournant psychologique, où récupérer mentalement sera aussi crucial que physiquement.

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